Le matériel.

Palmes.

Les palmes facilitent la propulsion. Souples, semi-rigides, rigides, chaque plongeur à ses préférences et doit rechercher ce qui lui convient le mieux. Il existe trop de types de palmes valables sur le marché pour pouvoir conseiller la paire idéale. Voici néanmoins quelques conseils: la voilure doit être souple au bout et être plus rigide vers le pied. Pour éviter des turbulences, la voilure aura des renforts sur le côté. Le chausson doit être à la bonne taille. Trop serré ou trop lâche vous aurez vite des crampes aux jambes. Le principal étant de ne pas exagérer la surface de la voilure, mais de l'adapter à la force des jambes (sous peine de crampes).

Masques.

En caoutchouc, ou mieux en silicone.

Volume interne minimum. Un seul verre plan (dioptre plan) le plus proche possible de l'oeil. Doit permettre d'équilibrer par Valsalva.

Tuba.

Semi-rigide (pas de tuba en ébonite ou similaire). Proscrire (ils sont du reste maintenant interdits) les systèmes à balle de ping-pong empêchant l'intrusion d'eau. S'il n'y a pas lieu de proscrire les tubas sophistiqués qu'on trouve actuellement sur le marché (tubulure triple, système de vidage automatique et autres gadgets) on admet en général, à la longue, que le tuba le plus simple est le meilleur (et le moins cher à remplacer en cas de perte).

Attention: Les tubas avec courbe en accordéon sont plus facile d'emploi, mais ont l'inconvénient de maintenir plus facilement les saletés et microbes dans les plis. Si vous achetez un tel tuba la règle d'or est de bien le rincer après chaque emploi.

Ceinture de lestage.

La densité du corps humain est légèrement plus grande que 1, ainsi que la densité de l'eau. (eau douce: 1.0, eau de mer: 1.03).

Ceci a pour conséquence que le corps humain ne flottera ni ne coulera, il sera en équilibre. Nous pouvons modifier notre densité en expirant (elle augmente) ou en inspirant (elle diminue). Pour pouvoir plonger, le plongeur devrait expirer tout son air, mais ne pourrait rester que peut de temps sous l'eau. Pour palier à cet inconvénient, nous avons à notre disposition une "ceinture de plomb". La quantité de plomb à mettre dépend de personne à personne, du matériel que l'on transporte, de l'eau dans laquelle on plonge. (douce ou salée).

La ceinture de plomb doit avoir une boucle à largage rapide. Il en existe de divers types SPIRO, SCUBAPRO, Marseillaise. Le principal est qu'elle soit adaptée à votre éventuelle sous- cutale et soit rapidement largable en cas de nécessité. On y mettra le moins de plomb de lestage possible pour obtenir la flottabilité souhaitée.

Les détendeurs.

Seuls les détendeurs à deux étages sont actuellement encore utilisés. Cela signifie que l'air stocké dans la bouteille est détendu à pression souhaitée (pression ambiante) en deux étapes successives. Le premier étage, fixé à la robinetterie de la bouteille, détend l'air à la pression ambiante + 7 à 10 kg (suivant le modèle et le réglage), le second étage relié au premier par un tuyau souple et muni d'un embout détend l'air à la pression ambiante.

Les détendeurs actuels sont équipés de plusieurs sorties, soit HP (pour l'éventuel manomètre pour mesurer en permanence la pression d'air dans la bouteille) soit MP (inflateur du gilet de sécurité, éventuel deuxième détendeur).

Description.

Il se compose d'un clapet taré commandé par une membrane, ceci par l'intermédiaire d'un jeu de leviers.

Cette membrane sépare les deux parties du boîtier, l'une étanche, l'autre au contraire percée d'orifices permettant à la pression extérieure de s'exercer sur la face correspondante de la membrane.

Dans cette partie est fixé le bec-de-canard raccordé au tuyau d'expiration. La partie étanche porte la tubulure d'aspiration a laquelle se raccorde le tuyau annelé correspondant. Ces deux tuyaux sont reliés entre eux par un "té" portant l'embout buccal.

Fonctionnement.

Le détendeur fonctionne soit quand il y a surpression sur la face de la membrane en communication avec l'extérieur, soit quand se crée une dépression dans la chambre étanche.

Surpression extérieure:

Dépression interne:

En pratique, ces deux actions sont simultanées, ce qui permet une respiration à la pression ambiante, à condition toutefois que l'appareil soit au niveau moyen des poumons.

Description.

Le détendeur à deux étages est compose de trois parties principales:

1. Le premier étage qui s'adapte sur la bouteille, il contient une chambre à haute pression et une chambre à moyenne pression.

2. Un tuyau souple de faible section qui relie le première partie (premier étage) à la troisième partie (deuxième étage).

Premier étage.

Deuxième étage.

La bouteille.

Contenances diverses: 6, 8 litres pour les enfants, 10, 12, 15 litres.

Bibouteilles: 2 x 10 , 2 x 12 .

Actuellement la bouteille la plus utilisée a une contenance de 15 litres.

Elle est éventuellement munie d'une réserve à levier, à moins que l'on ne donne la préférence au manomètre qui permet un contrôle constant. Les bouteilles doivent obligatoirement subir des examens périodiques.

Indications gravées sur la bouteille.

Exemple.

La marque.

Fabber

Le numéro de fabrication.

56897

La capacité (volume intérieur) en litres.

C 08 L

La pression d'essai en bars.

PE 300 BAR.

La pression de service en bars.

PS 185 BAR à 15°C.

Le poids.

P 12,5 kg.

L'année de mise en service.

RR0396

R0998

A partir de la date de mise en service, les bouteilles doivent être vérifiée par un organisme agréé par l'état, qui apposera des poinçons complémentaires.

Bouteille du gilet de sécurité.

Les bouteilles ayant une contenance de 0,5 litre et plus sont soumises aux mêmes obligations que les blocs-bouteilles. Pour les contenances moindres, la réglementation n'est pas d'application. Il est cependant recommandé de porter une attention particulière à ce genre de bouteille, ceci suite à des accidents récents et au fait que, bien souvent, ce genre de bouteille est chargé en public sans précaution particulière.

Gilet de sécurité.

Modèles et contenances divers.

Mode d'emploi à l'avenant.

Il importe de bien l'entretenir, le gilet étant un élément de sécurité important et, comme chacun le sait, rien n'est plus dangereux qu'une fausse sécurité (gilet troué, partiellement rempli d'eau, inflateur ne fonctionnant plus, etc..).

Couteau (Modèles divers).

Obligatoire, pour se dégager de lignes ou filets abandonnés, utile lors de certaines plongées, en cas de courant.. Le couteau sert principalement à se dégager de filets ou cordages. Il est plus un outil qu'un instrument de défense. Une lame dentelée donne de bons résultats pour couper des cordes. La lame doit être en acier inoxydable, mais l'eau de mer attaque même l'acier inox. Prenez donc la précaution de graisser votre lame régulièrement.

Le profondimètre.

Le profondimètre donne la lecture de la profondeur.

Il en existe différents types:

- Le capillaire ou extra plat.

- Celui du type bourdon à aiguille.

- Celui à membrane.

- Le digital.

La montre.

La montre permet de calculer le temps de plongée, la vitesse de remontée, les paliers, ... Elle doit être garantie pour 10 atm minimum.

Il existe actuellement sur le marché des ordinateurs de plongée + ou - perfectionnés.

Le costume.

Le costume vous protège contre le froid.

D'après le genre de plongées que vous voulez faire, sous pourrez prendre du 5 mm deux pièces pour les mers chaudes, ou du 7 à 8 mm une pièce pour les plongées en carrières. Notre centre nerveux, très sensible au froid, se trouvant au niveau de la nuque, il est important d'avoir une cagoule attachée.

Soins au matériel.

Rinçage à l'eau douce après plongée en eau salée.

Vérification périodique par un professionnel.

Vidage de l'eau qui s'est éventuellement introduit dans le gilet et remisage gonflé.

Vérification des lampes (éventuelle infiltration d'eau).

Vérification des sangles et courroies.

Vérifications obligatoires des bouteilles.

Stockage prolongé de la bouteille: debout, réserve levée, légère charge positive.

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